Chewing gum silence

Les mélodies enfantines ont inspiré ce trio de jeunes musiciens de jazz. Des chercheurs ont découvert qu’on pouvait se débarrasser d’une mélodie qui nous trottait trop en tête (les Allemands appellent cela Ohrwurm, ver d’oreille) en mâchant un chewing-gum.

Avec l’aide de la pianiste Jeanne Susin, du batteur Thibaut Perriard et du metteur en scène Samuel Achache, Antonin Trí Hoàng, jeune musicien poly-instrumentiste, qui fut membre de l’Orchestre National de Jazz de Daniel Yvinec (2009-2013), se fait pâte à mâcher sur pattes et s’attaque à ces airs qui nous hantent plus ou moins gentiment. Au travers de musiques de jazz ou de musiques improvisées, les trois protagonistes font apparaître, disparaître et réapparaître ces airs comme par magie, dans un jeu de chaises musicales et de poupées russes sonores. La mélodie et les émotions jaillissent, chargées de fragments d’enfance et de lambeaux d’histoires oubliées.