Feu l’echo

feu lecho

Présentation générale

Feu l’Echo prend la forme d’un spectacle mettant en scène un trio musical aux accents post-rock mettant l’improvisation au cœur de son travail et la projection des photos de Nicolas Hergoualc’h, projection ellea ussi improvisée sur scène. La musique viendra s’entrelacer avec des passages lus du texte poétique de Ronan Morin Feu l’Echo. Ce spectacle est la cristallisation de travaux composites de longues haleines, le tissage laborieux de matières premières : les photographies d’Ouessant de Nicolas Hergoualc’h et le texte poétique Feu l’Echo de Ronan Morin.

La musique du trio viendra éclairer ou assombrir, souligner ou évoquer ces matières premières. Par des techniques de photographie marquées par l’économie de moyen, et par un travail poétique laborieux emprunt de répétition, de ressac incessant, ils ont souhaité évoquer l’impur, le flou, l’absence de netteté, l’épaisseur irrégulière des choses à l’image de la lutte vaine des individus à se définir eux-mêmes, à définir les autres.

Médiation
Des actions seront menées avec des élèves de l’école primaire Jean Rostand. Les deux artistes Nicolas Hergoualc’h (photographe) et Vincent Raude (musicien) proposeront des ateliers de technique photographique et de musique.

Vincent Raude – électronique, guitare, composition musicale
Olivier Pellan
– batterie
Yannick Leblay
– basse, électronique
Nicolas Hergoualc’h
– photographie
Ronan Morin
– écriture du texte

Le quartet constitué de Vincent Raude, Yannick Leblay, Olivier Pellan et Nicolas Hergoualc’h prend pour point de départ le texte « Feu l’écho ». Vincent Raude composera la musique qui sera jouée en direct sur les images et vidéos de Nicolas Hergoualc’h. Ce trio instrumental devenu quartet par la présence de Nicolas produira une musique mouvante, écrite et improvisée aux confins du post-rock, du math-rock, de l’ambient et des musiques contemporaines.

Le texte sera quand à lui convoqué dans cet espace par la présence de voix préenregistrées et traitées en temps réel. L’idée est de partir d’une écriture musicale dédiée à un trio rock classique (Guitare/Basse/Batterie) enrichi par des outils électroniques permettant l’extension des timbres (par le traitement et le « recyclage » des sources propres au trio, mais aussi en intégrant des sons externes au trio : paysages sonores, voix et textures électroniques ).

Chaque musicien développera son langage et son vocabulaire pour nourrir ce répertoire et travailler dans une approche orchestrale. Ainsi le groupe fonctionnera à la manière d’un laboratoire sonore, permettant à chacun d’explorer les différentes possibilité de cet instrumentarium hybride à géométrie variable afin de révéler une multitude d’univers et de timbres. Il faudra pour chaque musicien explorer le registre pour nourrir l’orchestration.

C’est ainsi qu’Olivier (batterie) jouera du clavier et des percussions, Yannick (basse) jouera lui aussi des percussions, de la guitare ou encore du synthétiseur et Vincent travaillera principalement sur la guitare et l’électronique avec des outils dédiés aux traitements du son à l’aide de pédales d’effets classiques mais aussi de patches Max/Msp qu’il conçoit et réalise lui-même. Ce dispositif permettra au groupe de construire une musique trouvant ses richesses dans l’utilisation de timbres variés et originaux, invitant l’auditeur dans un jeu de rythmes et de matières sonores.

Résidence à la Carène • novembre 2020

Dans le club de la Carène, lumières minimalistes, trois écrans sont disposés sur la scène, en décalé.
Quelques accords de guitare, de basse, et tout à coup, l’impression de découvrir un vieux film de vacances, tourné en Super 8 dans les années 90. Ça saute, ça grésille, ça crépite. Puis, le bruit du ressac, la mer envahit l’espace visuel et sonore… On plonge dans l’image, littéralement. Nicolas Hergoualc’h s’active en fond de scène, comme un chef d’orchestre, entouré de bobines et vidéoprojecteurs. Sur la gauche, les deux guitaristes posent une atmosphère assez douce, sombre. Des échos d’une voix féminine surgissent, comme une vague, puis s’évaporent. Des bribes de poésie, noyées dans un bouillon sonore qui se fait de plus en plus opaque. D’une intro plutôt ambient, la musique évolue vers de multiples directions, le volume s’amplifie, la batterie se fait plus présente. 
Et les lumières de la salle se rallument.
On n’a pas vu passer cette demi heure, au cœur de la création, de la recherche artistique. Un aperçu des jours de résidence, où l’on essaye une chose, puis une autre, on discute, on évolue. Bientôt, ce projet du Ruff Draft 4tet sera présenté « en vrai », face à un public…

Post-rock
Poésie du ressac
Photographie mouvante

Tout est dit

Reportage France3 Bretagne • 23/03/2021

• Plages Magnétiques / SMAC Brest
• La Carène / Brest métropole
• La Nouvelle Vague / SMAC St Malo

Avec le soutien de la Région Bretagne

Production : Source de Bruits

  • Printemps-été 2020 : premières répétitions musicales
  • Novembre 2020 : résidence de création lumière au Dupuy de Lôme à Brest avec la Carène (5 jours)
  • Janvier 2021 : actions culturelles à St Malo avec la Nouvelle Vague
  • Mars 2021 : résidence de création à la Nouvelle Vague (7 jours)
  • Mars 2021 : résidence de création scénique à la Carène et résidence en milieu scolaire à Brest avec Plages Magnétiques
  • Avril 2021 : création du spectacle à l’Eskal sur l’île d’Ouessant, coproduction Plages Magnétiques et la Carène
  • 2021 (à préciser) : diffusion du spectacle à la Nouvelle Vague
  • Octobre 2021 : diffusion du spectacle lors de l’Atlantique Jazz Festival, coproduction Plages Magnétiques et la Carène